Histoire
d’une renaissance
Les origines de la Coopérative Nérolium remontent à la fin du XIXème siècle. L’industrie du parfum est alors en pleine expansion et les distilleries de Grasse exigent un apport de plus en plus important de matières premières. C’est ainsi que se créent les premières véritables cultures florales autour de la ville et que se développe la culture du bigaradier à Vallauris et à Bar-sur-Loup, où les conditions climatiques lui sont très favorables.
Mais, forts de leur pouvoir, les industriels parfumeurs imposent leurs conditions. Les propriétaires d’orangers bigaradiers décident de se regrouper en 1895 dans un syndicat agricole pour ne plus subir leur mainmise. S’inscrivant déjà dans le mouvement de l’économie sociale, l’histoire de Nérolium était née.
Le syndicat agricole – ouvert “sans distinction de sexe”, un fait rare à l’époque – décide à l’unanimité lors de son assemblée de distiller lui-même les fleurs de bigaradier et d’adopter pour cela un statut coopératif. Sa devise : “Tous pour un, un pour tous”. Si elle ne dénote pas d’une grande originalité, elle va se révéler particulièrement efficace et faire de la culture du bigaradier le moteur économique de Vallauris et Golfe-Juan en ce début de XXème siècle.
La coopérative regroupe la quasi-totalité des producteurs des Alpes-Maritimes, dont ceux de Vallauris qui possèdent désormais la plus importante plantation de bigaradiers du département. Elle est organisée en sections territoriales. En 1904, une première usine est créée à Golfe-Juan, avec salle de réception des fleurs, douze alambics, chaufferie et réserves d’eau.
Les champs s’agrandissent, les récoltes sont prospères, comme celle de 1912 avec plus de 2000 tonnes de fleurs! L’activité bat son plein et ne s’arrête pas à la distillation de la fleur d’oranger. Le bigaradier offre de nombreuses autres ressources : jeunes pousses ou “brouts” utilisées en pharmacie et confiserie, oranges vertes, zestes…
Malgré la guerre, les ventes d’eau de fleurs d’orangers se développent. L’usine de Golfe-Juan s’avère insuffisante. Une nouvelle unité de production, plus importante encore, est créée en 1920 à Vallauris avec 18 alambics. La culture du bigaradier connaît son âge d’or et la ville de Vallauris vit ainsi au rythme des cueillettes.
La culture du bigaradier connaît un âge d’or.
S’enchainent la crise économique de 1929, la seconde guerre mondiale, les vagues de froid, la concurrence des pays du Maghreb, la pression foncière et l’urbanisation qui grignotent les terres agricoles, sans oublier l’arrivée sur le marché de la parfumerie de produits de synthèse. D’années en années, les récoltes baissent et la production se réduit pour s’établir à ce jour entre 4 à 6 tonnes par an.
Néanmoins, les femmes et les hommes de la Coopérative ne cèdent pas. Conscients d’être les héritiers d’un savoir-faire unique, ils mettent tout en œuvre pour le préserver et le partager. Aujourd’hui, la Coopérative Nérolium, forte d’une soixantaine de producteurs, poursuit la récolte de fleurs de bigaradiers et organise de nouvelles plantations à Bar-sur-Loup et au château Robert à Golfe-Juan. Sa production est entièrement consacrée à une grande maison de la parfumerie française.
La Coopérative Nérolium a également su se diversifier en développant d’autres activités : confection artisanale de confitures d’agrumes, ouverture d’un magasin à Vallauris et d’un écomusée à Golfe-Juan.
Néanmoins, les femmes et les hommes de la Coopérative ne cèdent pas. Conscients d’être les héritiers d’un savoir-faire unique, ils mettent tout en œuvre pour le préserver et le partager. Aujourd’hui, la Coopérative Nérolium, forte d’une soixantaine de producteurs, poursuit la récolte de fleurs de bigaradiers et organise de nouvelles plantations à Bar-sur-Loup et au château Robert à Golfe-Juan. Sa production est entièrement consacrée à une grande maison de la parfumerie française.
La Coopérative Nérolium a également su se diversifier en développant d’autres activités : confection artisanale de confitures d’agrumes, ouverture d’un magasin à Vallauris et d’un écomusée à Golfe-Juan.
Vous possédez des bigaradiers sur votre terrain ? Vous aussi, vous pouvez
rejoindre notre coopérative, perpétuer sa tradition et participer à son
renouveau. Vous partagerez un pan de son histoire. Mieux, vous écrirez son
avenir à nos côtés.
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